vendredi, janvier 08, 2021

mercredi, octobre 04, 2017

jeudi, février 03, 2011

mardi, avril 29, 2008

lundi, avril 14, 2008

jeudi, mars 06, 2008

Pour nous faire pire encore peut-être...

Masque la tendance à la pelle, de cette risible somnolence. Me faire pleurer au casque, ne plus vous parler, écouter jusque dans vos mots et m’y baigner, ne plus vous parler, ne plus rien dire, juste vous rire à m’en dégouter ….

Masquer la tendance à la pelle, cette terrible somnolence, pleurer au casque, ne plus se parler, écouter jusque dans vos songes, s’y baigner avec délectation, profiter du nectar, ne plus rien dire, vous rire à s’en dégoûter, ne plus écouter, sans rire.

Rayer. Rayer, râler, railler la suite à la boucle, à la bouche, et rallier les infinis travaux. Maquiller encore et toujours, rider cette suite d’idées qui laisse comme au fond, ce petit son au passage diamant.

vendredi, février 01, 2008

jeudi, décembre 28, 2006

mercredi, décembre 27, 2006

samedi, septembre 09, 2006

«Une pensée qui n'est pas vraiment formulée mais qui le frappe soudain à la manière d'un doute l'aide à se cramponner et se maintenir. Il y a tellement de choses, de toutes sortes. La consolation est à trouver dans la multiplicité. Les composantes de cette multiplicité se consolent au moyen de leur pluralité. Tout est d'une richesse très variée et personne ne peut affirmer qu'il connaît le fond. C'est pourquoi nous pouvons toujours fouiller dans cette pluralité.»
Harry Martinson

mardi, juin 27, 2006

Imaginaire

«Que serions-nous donc sans le secours de ce qui n’existe pas? [...] Les mythes sont les âmes de nos actions et de nos amours. Nous ne pouvons agir qu’en nous mouvant vers un fantôme. Nous ne pouvons aimer que ce que nous créons.»
Paul Valéry

Langue hachée

Mon boucher

J'aimais mon boucher!
J'l'aimais non seulement parce qu'il l'était depuis longtemps. On avait tissé des liens bien plus fort que par le simple fait qu'il le soit, de fait passant beaucoup de temps ensemble. Du coup il me connaissait mieux que quiconque, mieux que n'importe quel autre boucher. Il savait me soulager et jamais il ne m'avait déçu. Je le connaissais bien moi aussi, mais lui surtout. Quand il me proposait un nouveau produit, il savait déjà que c'était quelque chose qui allait m'intéresser. Quelque chose qui allait m'aller. Jamais il ne se serait permis, si il avait eu un doute susceptible de me décevoir. Il opérait avec moi une relation des plus franches et honnêtes, presque comme un aide de camp. Fidèle et dévoué coeur et âme. Plus qu'un confident, plus qu'un ami, plus qu'une mère même. Un double à fournir mon manque, sachant tout ce que j'attendais de lui et ce que je voulais en définitif. Tout ça pour ma plus grande satisfaction. Mais aussi pour la sienne car lui-même en était satisfait. Cela lui procurait au delà d'en vivre, un immense plaisir et surtout le goût de continuer et d'exercer son talent. Je lui rendais bien j'dois dire! Ce n'était pas donné d'une part, bien que j'en avais largement les moyens. Et d'autre, je lui restais fidèle, lui montrant ainsi ma reconnaissance.
Je lui faisais aveuglément confiance et c'était rassurant en ça. Croyez-moi! Donner sa confiance à quelqu'un quand on a eu un peu d'expériences échaudées, ce n'est pas chose facile, à moins d'être innocent, sot ou maso. Là, c'était tout naturel. Une fois chez lui, je m'allongeais dans le fauteuil en cuir et j'étais entièrement à lui, entièrement à sa merci. Il comprenait mes silences, j'écoutais les lignes de son visage. Une réciprocité infaillible s'installait, une symbiose parfaite.
J'l'aimais.
Et puis c'était un vrai professionnel. Il avait appris avec les plus grands maîtres avant de le devenir lui même. Il savait vraiment y faire. Jamais je n'avais souffert entre ses mains. Jamais ça ne s'était mal passé avec lui. Ni avant, ni pendant, ni après. Et il était propre. L'hygiène était sa deuxième nature. Exerçant sur moi, tout comme sur lui-même ou tout comme sur l'un de ses enfants, confortablement rassuré, enfoncé, juste avant à ce moment là, j'étais l'un d'eux, un enfant. Puis, une fois l'aiguille plantée, jamais trop profondément, il me faisait l'injection. Le produit dont nous avions convenu montait rapidement et rapidement je fermais les yeux. Ainsi dans ce protocole parfait, il agissait de la manière la plus absolue sur mon corps et le voyage en était que plus entier et improbable.
Oui, j'l'aimais mon boucher.

Antropophagie naissante

Et les torchons brûlent quand Sue Ellen en petite tenue n'a pas fini son verre, alors que la république se doit de changer son chiffre avant que les veaux ne dansent ou s' entre-déchirent pour une fiction télé, en oubliant Jeanne sur le bûcher.
Elle dort yeux mi-clos même si sa douceur à donner de l'espoir pour les chemins plus clairs n'aura pas permis de la partager en l'absence de raison des coquilles vides et autres patouilleurs.
La pression de ce monde absurde d'étude jusqu'à l'age non innocent donne le glas pendant qu'eux, en moins et à de cette vision, ne joue en leurs défaveurs dans une envie naissante d'un nouvel ère, ce que Mathilde a eu aussi, mais ne pensant qu'à elle, n'en a soufflé et partagé ayant un enfant en bas age avec un rôti à faire cuire et repasser.
Les souffrances surpassent bien souvent les coeurs qui les accompagnent, encore faut-il les vivre me disait mon philoston Augusto, repensa t-elle.
Heureusement présente j'ai la bague et le tablier tout tacheté.

Capture mécanique

Mécanisation

Sans ambiguïté, le fond du problème qui est d'améliorer l'efficacité du système ne semble pas devoir être mis en cause dans le concept relativement nouveau de la mécanisation du sexe, du sentiment et de l'amour.
Juin 2004

mercredi, juin 21, 2006